En marge de la célébration de la 16ème journée régionale du Nil célébrée ce
22 Février 2022 à Dar-es-Salaam en Tanzanie, la RDC par le biais du vice
premier ministre, ministre de l’environnement et développement durable , Mme
Eve Bazaiba a paraphé l’accord cadre de coopération sur le fleuve Nil. Les pays
africains qui se partagent le fleuve Nil ont discuté sur les défis et
opportunité qu’offre ce cours d’eau autour du thème : « Le fleuve Nil,
notre héritage pour la paix et le développement. »
Le fleuve Nil dont le volume moyen annuel est évalué aux alentours de 84
milliards de m3 avec une importante irrégularité interannuelle, parcourt 6 671
kilomètres et traverse environ 11 pays dont le Rwanda, l’Erythrée, la Tanzanie,
l’Ouganda, le Congo, le Burundi, le Kenya, l’Éthiopie, le Soudan, le Soudan du
sud et rejoint la Méditerranée à travers l’Égypte.
Les défis du développement durable et les
enjeux du changement climatique ont fait fondre la thématique de l’or
bleu comme le nouvel enjeu stratégique d’un 21ème siècle naissant.
La République Démocratique du Congo reste cependant distraite sur des questions
liées à l’eau suite aux guerres des minerais qu’elle vit. Dans son livre
intitulé « la guerre de l’eau »,
le professeur Kabasele avait lancé précocement une alerte sur une
possibilité d’assèchement du lac Tchad. En tant que membre observateur de la
CBLT, la RdCongo a aussi la gestion du
lac Tchad.
« Le statut de la Rdcongo comme observateur est un piège car elle ne saura pas faire face aux décisions
que la CBLT pourra prendre contre elle » : Indique l’ouvrage.
Signalons que le bassin du Congo est avec l’Océan pacifique occidental et le
bassin d’Amazone, un centre mondial des générations des précipitations. Même l’Ethiopie
doit ses précipitations intenses à l’humidité du Congo.
Les changements climatiques extrêmes
affectent les ressources en eaux et forêts au Sahel comme en Afrique Tropicale,
les solutions écologiques à apporter doivent être ciblées localement afin d’éviter
des dommages amers.
Flore KAYALA MUKALA