Dans son rapport publié le weekend dernier, l’organisation ressources naturelles et développement (RENAD) a dressé un tableau sombre des impacts de la société Perenco Rep sur les droits des communautés locales notamment celles de Kitombe, Kinkazi, Liawenda et Tshiende dans le territoire de Muanda dans la province du Kongo Central. Selon ce rapport, les communautés sont préoccupées des impacts des opérations de la société Perenco qui portent atteinte à leurs droits. Parmi ces droits, le droit à l’ information et à la participation , le droit à un environnement sain, le droit à une indemnité juste et équitable. Les recherches faites par l’équipe de cette asbl révèlent que la société Perenco consulte et in forme de manière non satisfaisante sur ses activités et décisions qui concernent directement les communautés. Du point de vue environnemental, les fuites et les déversements de brut du pétrole et de boue ainsi que le torchage du gaz sont les principaux polluants. Les populations sont exposées à de fortes concentrations en Benzène également, révèle le même rapport.
Les conséquences négatives de ces pollutions sont aussi bien mesurées dans la jouissance de l’eau que dans la nourriture. A ces problèmes, s’ajoute celui de l’expropriation des terres sans indemnités justes et équitables. A regard de tout ce qui précède l’asbl RENAD invite le gouvernement à signer l’arrêté ministériel autorisant et fixant les modalités et le torchage du gaz, les conditions techniques et les modalités d’application et la durée du torchage du gaz dan la région de Muanda et surtout d’instituer le fond pour les générations futures tel que prévu dans l’article 19. al 1 du règlement des hydrocarbures.
A la société Perenco Rep, elle doit mettre en place des cadres de dialogue multi acteurs dans les zones d’exploitations minières afin de permettre aux communautés de soumettre directement leurs sujets de préoccupation et en revanche obtenir réparation des préjudices.
signalons que la société Perenco a impacté positivement dans la desserte en énergie électrique et la construction de quelques infrastructures de base.
C’est grâce à l’appui technique et financier du programme gouvernance des industries extractives (PGIE) du centre carter que ce rapport a été réalisé.
Flore KAYALA MUKALA