Dans le cadre du projet s.o.s climat, le réseau Green Journalist Network et l’espace Texaf Bilembo ont renforcé les capacités de 10 journalistes sur les questions environnementales en vue de faire des sensibilisations de masse. Durant trois jours du 20 au 22 Septembre 2022, les journalistes membres du réseau Green ont eu droit à des leçons contées relatant l’identité culturelle de la RDC, le lien entre l’homme et la forêt, la chaîne alimentaire des espèces animales ainsi que le rôle que jouent les végétaux et les animaux dans la vie sur terre.
Les chevaliers du micro et de la plume ont également eu une initiation sur le mystère de la forêt et du mythe congolais à travers un voyage dans toutes les provinces via les différents types de masques et autres sources archéologiques. Les forêts du bassin du Congo bouclier contre le changement climatique de par leur potentiel en carbone, la République Démocratique du Congo doit mettre en avant et à l’honneur le savoir faire de petits cultivateurs. Une recommandation d’Alain Huart qui a également échangé avec les journalistes sur » la vision claire et nette de la RDC pays solution dans le contexte planétaire à l’ère du changement climatique ». Après avoir présenté le potentiel de la RDC et les différents défis à relever, l’ environnementaliste a démontré que la juxtaposition des carrés miniers à la forêt est une menace pour les écosystèmes. Ainsi il est nécessaire de mettre en place une nouvelle dynamique de compétition des cadastres pour mettre en exergue le trésor de la forêt qui est le carbone , agent économique et régulateur de l’oxygène. Par ailleurs, le formateur s’est dit satisfait d’avoir échangé avec les journalistes qui se sont montrés intéressés par la question. <<Le métier de journaliste est un métier difficile car il demande beaucoup d’itinérance et des sacrifices. Il n’est donc toujours pas évident qu’un journaliste accorde de son temps pour réfléchir et apporter des solutions>> A déclaré Mr. Huart. Tout en exhortant les journalistes à continuer leur travail dans l’objectivité, il les invite d’être à la hauteur de répondre au pouvoir public et à être de vrais relais entre les gouvernants et les communautés.
De leur côté, les organisateurs de la formation pensent que les journalistes sont des leaders d’opinion, les associer à la sensibilisation de masse ne peut donner que de bons résultats. Madame Nadine Atama chargée des programmes à l’espace Texaf Bilembo a déploré les menaces de disparition qui pèsent sur les forêts du bassin du Congo et a par l’occasion réitéré l’engagement de Texaf Bilembo à fédérer tous les âges dans la sensibilisation sur les enjeux environnementaux de l’heure. Signalons que dans le cadre toujours du projet S.O.S Climat, Texaf Bilembo travaille avec les écoles de la capitale pour sensibiliser les élèves sur les bonnes pratiques en vue de protéger l’environnement. La formation de trois jours dédiée aux journalistes était donc une première.
<< Les journalistes sont des éternels apprenants. Et pour mieux informer l’opinion , les journalistes verts devaient entrer en contact avec d’autres sources d’information entre autres ce module de formation initié par Texaf Bilembo sur l’éducation environnementale pour la découverte de nouvelles méthodologies de sensibilisation de masse>> A conclut Alfredo Prince président du réseau Green Network journalist.
La satisfaction était à son comble pour les formés et les formateurs.
Flore KAYALA MUKALA