Les organisations de la société civile défendant les droits des femmes appuyées par JDH/JHR-RDC avaient initié il y a plusieurs Mois une Propos de loi portant exemption des frais de justice aux survivantes des violences sexuelles en RDC. Cette loi vient d’être promulguée à l’Assemblée Nationale à l’issue d’un vote écrasant à la plénière et se trouve présentement au Sénat pour seconde lecture avant sa promulgation par le président de la République.
C’est dans l’objectif de discuter sur les contours de la prochaine loi sur l’exemption des frais de justice aux survivantes des violences sexuelles que JDH/JHR-RDC en collaboration avec l’UCOFEM a organisé un networking des décideurs, OSC et journalistes en vue de les amener à bien comprendre le contenu et les correctifs apportés au contenu de moi adopté.
Après avoir rappelé l’historique de la proposition de loi en attente d’adoption au Sénat et de promulgation par le Président de la République, Prince Murhula gestionnaire de JDH/JHR-RDC a tenu à préciser à l’audience qu’il s’agit d’une modification du code de procédure pénale qui donne désormais la possibilité aux victimes des violences sexuelles de saisir la justice sans payer les frais légaux. << C’est une étape importante pour nous, voilà pourquoi nous convions toutes les parties prenantes à arrêter de bonnes stratégies afin que nous puissions atteindre les résultas effectifs dans l’application>> A-t-il insisté.
A l’issue de cette rencontre, les parties prenantes ont arrêté des stratégies pour que d’une part le Sénat puisse débattre et adopte rapidement la dite loi et d’autre part que cette loi sur l’exemption des frais de justice aux survivantes des violences sexuelles soit vulgarisée massivement après promulguée. Parmi les activités retenues, le matraquage médiatique, une table ronde de plaidoyers, une marche blanche de soutien à la loi, des ateliers à l’intention des parties prenantes , l’usage des réseaux sociaux, la production qualitative des outils de communication de la loi, des spots etc.
Signalons que pour faire une bonne vulgarisation de ladite loi après sa promulgation, les parties prenantes ont également convenu d’élaborer un manuel reprenant tous les frais légaux afin d’y indiquer ceux exemptés.
Les professionnels des médias , les organisations de la société civile ainsi que les juristes ( magistrats, juges, procureur) ont pris part à cette rencontre.
Flore KAYALA MUKALA