Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies renforce de plus en plus son regard sur les questions liées au droit à un environnement propre et sain.
Au cours de sa session du 27 février au 4 avril 2023, le Conseil des droits de l’homme avait adopté la Résolution 52/23 sur le droit à un environnement propre, sain et durable. C’était à l’occasion de la 52ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève en Suisse.
En examinant le rapport du Rapport spécial, une discrimination était observée à l’égard des certaines catégories affectées par les effets toxiques qui polluent l’environnement. Cela, malgré qu’il soit vrai que, tous les habitants de la Terre dépendent directement ou indirectement des océans et de la cryosphère.
Les conséquences des atteintes à l’environnement sur les droits de l’homme sont ressenties par des personnes et des communautés dans le monde entier, mais plus intensément par les segments de la population qui sont déjà en situation de vulnérabilité, tels que les personnes qui doivent faire face à la désertification, à la dégradation des terres, à l’élévation du niveau de la mer, à la sécheresse et au manque d’eau, et par les femmes et les filles.
Cette discrimination était révélée dans le rapport présenté par le Rapporteur spécial des Nations Unies pendant la 52ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève. Un regard était penché sur la question des formes inter-sectionnelles de discrimination à l’égard des femmes et des filles dans le processus de la protection de l’environnement.
A l’analyse dudit rapport, il était important de garantir l’égalité des sexes et de prendre en considération les questions de genre dans les mesures de ripostes aux changements climatiques et à la dégradation de l’environnement.
Cela, parce que, les femmes et les filles sont aussi dans la catégorie des vulnérables impactés par les effets des déchets toxiques. Le Rapporteur spécial dans son rapport, avait démontré qu’il était indispensable de donner aux femmes et aux filles les moyens d’agir, de mobiliser, de décider et de participer concrètement ainsi que la possibilité d’assumer leurs rôles de gestionnaires, de dirigeantes, de défenseurs des droits humains liés à l’environnement et d’actrices du changement, lorsqu’il s’agit de conserver, de protéger et de restaurer l’environnement.
Il a été demandé à tous les Etats de préserver, de protéger et de restaurer les écosystèmes et la biodiversité, de manière à les maintenir en bonne santé, et de veiller à ce que ceux-ci soient gérés et utilisés de façon durable en adoptant une approche fondée sur les droits de l’homme qui fasse de la participation, de l’inclusion, de la transparence et de la responsabilité des principes de gestion des ressources naturelles.
Le Conseil des droits de l’homme n’a pas une police pour faire exécuter de force ses résolutions. Il compte sur la volonté de ses Etats membres pour l’application des recommandations contenues dans toutes ses résolutions.
La question de droit à un environnement sain et propre, est parmi les droits de l’homme inaliénables contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un instrument juridique ratifié par la plupart des pays au monde.
A travers la ratification, les Etats membres s’obligent à adopter des mesures internes pour arriver à garantir ces droits à ses citoyens/citoyennes.
Face à la menace actuelle qui pèse sur la sauvegarde de l’environnement, il en va de la responsabilité des tous bien qu’à des niveaux différents, de prendre des mesures sans discrimination pour définir des bonnes politiques durables pour le maintien d’un environnement sain et propre.
Durant l’année, pendant dix semaines, le Conseil des droits de l’homme organise au moins trois sessions ordinaires. Des sessions qui s’organisent en trois périodes soit ; de février en mars pour la première, de juin en juillet pour la seconde et de septembre en octobre pour la troisième.
Trésor Mpanda.