Kinshasa 19 Février 2024, l’organisation JHR/JDH-RDC a réuni les défenseurs des droits des femmes (DDF) parmi les quels les Journalistes, acteurs de la société civile , médecins et sages-femmes pour refléchir sur les techniques à mettre en place pour barer la routes aux violences obstétricales observés dans les hopitaux publics en RDC plus précisément à Kinshasa.
Depuis des années, les femmes enceintes ont toujours été victimes des violences obstétricales de la part du personnel médical lors des accouchements. Avec l’avènement de la gratuité de l’accouchement rendue publique par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi le 5 Septembre 2023 dernier, il y a crainte que les violences obstétricales augmentent vue la situation économique du personnel de santé. Cette table ronde qui a eu pour thème » Violences obstétricales en RDC: une gangrène silencieuse pour la femme » a connu la partricipation effective de l’association des femmes par le biais de sa présidente . Cette dernière a eu l’honneur d’annoncer à l’assistance que dans les jours qui suivent l’ordre national des sages-femmes va voir le jour pour pouvoir enfin réguler le corps des sages-femmes. <<Après l’assemblée générale , nous allons publier le code et déontologie des sages-femmes ainsi que les sanctions réservées aux prestataires qui vont à l’encontre de la déontologie>> A-t-elle annoncé.
Le Docteur Aimé Tshikalu , médecin traitant à l’hôpital de Kintambo exhorte les femmes enceintes à très bien suivre les consultations prénatales pour éviter d’avoir des accrochages à l’heure de l’accouchement. <<Que les femmes enceintes s’informent correctement pour avoir un œil regardant sur le travail du prestataire>> A conclu Mme Aimé responsable des sage-femmes de l’hôpital de Kintambo.
Dans son mot d’ouverture , Madame Florence Botoko représentante de la Ministre du genre famille et enfant à ces acises a indiqué que la RDC compte environ 670 décès pour 100 000 naissances vivantes soit près de 3 fois la moyenne mondiale. <<Cette mortalité est aussi le fruit des pesanteurs socio-culturelles rétrogrades>>A-t-elle dit
L’officielle a invité les personnes sensées influer positivement dans la société soient renforcées en capacités afin de lutter efficcacement contre tout comportement ou attitude susceptible de générer des situations de violences obstétricales.
Signalons que les discussions ont été entamées par la projection d’un film documentaire qui met en exergue le comportement peu courtois des sages-femmes observés dans les hopitaux et expliqué Mme Jolie Mputu journaliste responsable du desk genre à l’Agence Congolaise de Presse.
La lecture d’une série des recommandations au gouvernement lue par Me Arthur Kayumba a sanctionnée cette table ronde
Flore KAYALA MUKALA