Contribuer aux efforts d’amélioration de la gouvernance de diamant en Afrique Centrale dans le cadre de l’approche régionale en Afrique Centrale est l’objectif principal de l’atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile engagées dans le processus de Kimberley qui démarre ce Jeudi 28 Mars 2024 à Kinshasa.
Pendant 3 jours du 28 au 30 Mars, le RELUFA (Cameroun), CRAGG (RCA), CENADEP (RDC) et GAERN (RDC) organisations membre de la Coalition de la société civile du processus de Kimberley en association avec OSCJ (Angola), Muyissi environment (Gabon), CDHD (Congo) vont établir un cadre de discussion, d’analyse et de recherche de la société civile en Afrique Centrale sur la gouvernance de diamant afin de mieux défendre les droits des communautés locales. En outre, les OSC vont Initier un débat avec les gouvernements régionaux en vue de favoriser un secteur de diamant transparent et sain, qui contribue au développement socioéconomique et à l’amélioration du bien-être des communautés impactées par l’extraction du diamant.
Les échanges tourneront autour de 4 thèmes à savoir, Comment la société civile peut-elle contribuer à la mise en place de l’approche régionale en Afrique Centrale qui semble être trop générale ? ·Quelles sont les actions prioritaires en termes d’études ou de projets que les Etats de la région peuvent développer pour être plus concrets dans la mise en œuvre de l’Approche régionale en Afrique centrale ? · Synergies et plaidoyer pour l’amélioration de la gouvernance du diamant au profit des communautés locales : Comment la société civile de la région s’engage pour mener des plaidoyers efficaces en vue de faire entendre les voix des communautés locales ? · Minerais stratégiques transition énergétique en Afrique centrale : comment la Coalition de la société civile du Processus de Kimberley peut jouer un rôle en apportant son expertise pour contribuer à garantir une transition énergétique durable et équitable en Afrique Centrale ?
Les travaux prévus sont notamment la mise à niveau des membres sur le Processus de Kimberley et les enjeux aux niveaux de la région d’Afrique centrale (échanges et partage d’expériences) ; La mise en place d’une plate-forme de la CSC-PK en Afrique Centrale et le renforcement des interactions entre les OSC, afin de contribuer aux efforts d’amélioration de la gouvernance dans le secteur du diamant et d’autres minerais ; c. La Réflexion et l’analyse sur la problématique de la gouvernance de diamant en Afrique Centrale et son impact sur les communautés locales : embargo en RCA et son impact sur l’exploitation artisanal de diamant, pollution de la rivière Kasaï et prochaines étapes du plaidoyer et enfin l’Identification des priorités d’actions et d’engagement au niveau régional et international afin de mieux défendre les droits des communautés.
Les Agences de l’ONU,l’ USAID, l’UE, l’Ambassade du CANADA, la GIZ, le DIFID, le PNUD ainsi que les Institutions étatiques : Ministère du Genre et DH, Ministère des Mines ; Ministère de l’environnement et développement durable prennent également part à ces accises.
Flore KAYALA MUKALA