
L’artisanat minier est un pilier important pour l’économie locale dans la province du Lualaba.
Plus de 500.000 creseurs travaillent dans différentes carrières pour subvenir aux besoins de leurs familles respectives.
Les expatriés, principalement chinois y sont déployés de la carrière aux entités de traitement en passant par les dépôts de ventes.
Mais d’où proviennent ces minerais ?
Le cuivre et le cobalt qui sont explorer par les artisanaux miniers, sont tous tiré des concessions privées, dites Permis d’exploitation (PE).
Cette exploitation illicite qui dérange la quiétude des investisseurs, semble n’est pas déranger les autorités locales.
Et pourtant lors de son passage au lualaba Kolwezi, 2023, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi tshilombo, qui inauguré le centre de négoce de musompo, avais à cette occasion donner l’ordre au cadastre minier et à la gouverneure du Lualaba d’instituer des Zones d’Exploitation Artisales aux creseurs.

2 ans après rien n’a été fait ; d’où la mission des députés nationaux élus du Lualaba à Kolwezi en début du mois de Juin 2025.
Conduit par le député Eddy Mbuyu, le caucus avait rencontré les responsables des coopératives minières pour s’imprégner de la situation.
Malheureusement les responsables des coopératives avait accusé le Cadastre minier de vendre tous les carrées minier en. ignorant l’ordre du chef de l’Etat d’instituer les ZEA en faveurs des creseurs.
Même constat pour les députés, qui ont reconnu l’importance de l’artisanat minier dans l’économie locale.
Contacter à ce sujet , le Cadastre minier par l’entremise de sa direction provinciale du Lualaba s’était indigné des accusations portées contre elle.
Ricky katombe Ngoy, le directeur provincial de CAMI lualaba, avais certes reconnu que plus de 60 ZEA ont été institué mais qu’elles n’étaient pas viables donc ne contenant pas des minerais exploitables.

Pour pallier à cette situation, il préconise un dialogue franc avec les détenteurs des titres miniers dans les prochains jours.
Il est a noté que les creseurs travaillent de manière illicite dans les PE mais qu’ils sont tout de même encadré et contrôler par les différents services de l’État qui prélèvent des taxes et autres frais.
Et une question de savoir, qui vole qui?.
Kent Ilunga