Kinshasa le 29.08.2025
Le Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP) a lancé ce 29 Août 2025 en la salle de réunion de la paroisse Sacré Cœur, un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile sur le processus de Kimberley. Durant deux Jours , du 29 au 30 Août, les acteurs de la société civile vont échangé sur les défis majeurs du secteur du diamant ainsi des réformes envisagées pour formaliser le dit secteur.
Me Gabrielle Pero Directrice générale du CENADEP a indiqué que par ce travail,le CENADEP veut faire participer tous les acteurs de la société civile sectrur-mines dans la lutte contre la contrebande de diamants qui est le cheval de bataille du CENADEP depuis 20 ans déjà.
Et d’ajouter
<< Cet atelier est également la continuité de l’atelier regional organisé par la coalition de la société sur le proceesus de Kimberley qui a eu lieu à Kinshasa en Mars 2024 et qui avait réuni plus de 5 Pays >> A-t-elle précisé
Pour cette première journée, les participants ont eu droit à cinq communications à savoir l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations de la dernière revue de la RDC réalisée en 2015 présentée par Monsieur Maurice Mieux, président du WAAAA/PK; la deuxième a porté sur la mise en œuvre du processus de Kimberley :rôle de la société civile présentée par Jimmy Hamuli point focal SCP Processus de Kimberley Afrique Centrale ; la troisième axée sur les enjeux et défis de la transparence dans le secteur artisanal de diamant en RDC présentée par Alvine Mbelé expert à ITIE.
La quatrième et la cinquième communication qui ont respectivement porté sur le renforcement des mécanismes de traçabilité dans le secteur de diamant en RDC et les leviers à actionner pour obtenir l’indemnisation des victimes de la pollution de la rivière Kasaï par l’entreprise angolaise Catoca ont été présentées tout à tour Mr Jean-Baptiste Lu Bamba Coordonateur des programmes/CENADEP et Me Jean-Claude Katende Président national de l’ASADHO.
Signalons que parmi les défis de la mise en œuvre du processus de Kimberley identifiés il y a :
- Le mode de prise de décision par consensus
- Le champ limité de la définition qui n’est plus adapté au contexte et à l’évolution des conflits
- La faible application des recommandations des missions de revue
- La fiabilité des statistiques produites dans les Pays producteurs
- La ccommercialisation des diamants synthétiques au détriment du diamant naturel
- Mise en œuvre des recommandations des revues
Retenons que le processus de Kimberley a commencé en 2002 avec le lancement du système de certification dont la première déclaration a été signée le 5 Novembre en Suisse ce qui a donné la voie au lancement effectif du processus par tous les Pays membres le 1er Janvier 2003.
A ce Jour, la Coalition de la société civile compte des représentants de12 Pays dont:
- La RDC
- Le Botswana
- La Sierra Léonie
- L’Angola
- Le Libéria
- La Guynée Conakry
- La Côte d’Ivoire
- Le Cameroun
- Le Zimbabwé
- Le Lesotho
- La Tanéantie
- L’Union Européenne.
Et les Etats membres participants sont au nombre de 60.
Les travaux se poursuivent jusqu’au 30 Août sur le même lieu.
Flore KAYALA MUKALA
