
Derrière les chiffres brillants de la production minière, il y a des voix fatiguées , des journées sans fin et des vies oubliées.
Un rapport du Consortium des organisations de la société civile actives dans la défense des droits humains met en lumière le non vu de l’explosion minière. Une étude de cas sur les conditions de travail des employés Congolais dans les entreprises minières au Lualaba: Commus Sa et TFM, qui montre comment les entreprises minières extractives opèrent en toute impunité avec un smig inadapté aux réalités des vies des travailleurs et tout cela sous l’oeil impuissant de l’Etat Congolais.
L’étude révèle que les entreprises commettent de graves abus concernant l’emploi,les conditions de travail et les droits des travailleurs.
Les acteurs dénoncent un recrutement opaque souvent monnayé, le manque de contrat formel ni affiliation à la. Sécurité sociale, des licenciements abusifs sans indemnisation au profit des expatriés.
<> révèle l’étude.
En dépit de la taille du travail sur les différents sites, les employés ne sont pas régulièrement dotés des équipements de protection individuelle et les latrines sont insalubres, affirme le même document.
Les défenseurs des droits humains dénoncent également des inégalités dans la rémunération des employés de ces deux entreprises. En plus d’un salaire bas variant entre 150 et 500 $ , les congés annuels ne sont pas correctement rémunérés et les accidents de travail sont pris en charge de manière partielle et parfois sont suivis des licenciements abusifs.
Flore Kayala Mukala