
La gestion des fonds alloués au FONAREV continue de susciter des interrogations. Des OSC appellent à un audit de la Cour des comptes et réclament plus de transparence sur l’utilisation de ces fonds.
Dans un communiqué de presse envoyé à la rédaction de www.oisillonsinfos.org le Samedi 13 Septembre 2025, le Comité de coordination des actions de plaidoyer de la société civile impliquées dans la gouvernance des ressources naturelles appellent à une définition des mécanismes clairs de transparence, de traçabilité et de redevabilité dans la gestion des fonds mobilisés par le fond de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de guerre contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).
Après oobservation avec intérêt de la manière dont les fonds de la redevance minière alloués au FONAREV sont affectés, les organisations de la société civile réunies se disent profondément consternées par le choix de financement de certaines activités opéré par les gestionnaires du FONAREV qui ne cadrent pas avec la mission de cette institution.
Selon le communiqué, l’Organisation du Forum national sur le droit à la réparation tenue à Kinshasa le 1er Juillet dernier, le colloque international sur la reconnaissance des génocides commis sur le territoire de la RDC qui a eu lieu du 29 au 31 Juillet passé, le panel de haut niveau sur la reconnaissance des génocides commis en RDC en marge de la 60ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies déroulé à Genève le 8 Septembre dernier sont des activités qui relèvent de la compétence du Ministère des droits humains et devraient bénéficier des interventions des partenaires techniques et financiers de la RDC.
Pour rrappel, le FONAREV a pour mission d’identifier les victimes, d’aider les victimes à avoir accès à la justice, en ce compris le droit à être indemnités et à recouvrer les dommages-intérêts leur alloués, et de bénéficier gratuitement d’un accompagnement ainsi que d’une assistance judiciaire appropriée assurée par des avocats, d’allouer des réparations aux victimes conformément à l’article 22 de la loi N°22/065 du 26 Décembre 2022.
Flore KAYALA MUKALA