Des organisations de la société civile, des Journalistes collaboration avec ministère de la Justice et du bureau de la coordination de la Jeunesse, violences faites à la femme et traite des personnes, un service spécialisé au cabinet du Président de la République se sont réunis autour d’une table ronde organisée par Journalists for Human Rigth, JHR-RDC, ce mardi 28 mars 2023 à Kinshasa sur « l’engagement des acteurs pour faire avancer le processus de la proposition de loi sur les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre ».
Au cour de cette table ronde, il était question pour les parties prenantes d’échanger sur l’évolution du processus et sur ce qui reste à reste à faire pour faire avancer le processus de l’avant-projet de loi.
Selon Lucie Ngusi, chargée des programmes de JHR, l’évolution du processus de cette initiative pour la prévention et la répression des VSBG en Rdc est très important.
Pour sa part, la représentante de la ministre d’Etat de la Justice et garde des Sceaux, la conseillère en charge du Genre, violences sexuelles et protection de l’enfant, Me Pumbulu Josepha, a rassuré de l’engagement de sa ministre d’endosser ce projet de loi et de le faire avancer au niveau du gouvernement et de s’assurer de sa transmission au parlement pour son adoption.
«Ce qui reste à faire c’est de mutualiser leurs efforts ; les ministères impliqués et toutes les autres institutions qui sont concernés par la lutte contre les VSBG pour qu’ensemble nous puissions porté porter notre plaidoyer aux instances agréés», a indiqué Kinkufi Gobi, l’assistant en charge des violences basées sur le genre à la coordination de la Jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes.
Dans le souci de disposer d’une loi spécifique susceptible de combler les lacunes et les disparités juridiques dans la prévention et la répression des VSBG, Les participants à cette Table ont formulé des recommandations ; Au gouvernement, de valider cet avant-projet de loi ; au parlement, d’inscrire ce projet sur les matières à traiter à la prochaine session du mois de septembre. Aux acteurs sociaux , il a été recommandé de disposer d’une feuille de route d’engagement social et citoyen sur le plaidoyer en faveur de son adoption d’une part et de sa vulgarisation d’autre part.
À l’issu de ces accises, les participants ont signé un acte d’engagement et accepte de faire des lobbyings et plaidoyers en faveur de l’initiative de la dite loi.
Cette démarche fait suite du constat fait par différents acteurs qui interviennent dans la défense, la promotion et la protection des droits des femmes et filles en Rdc, des cas de VSBG qui arrivent à la justice dont certains sont jugés à défaut d’une loi spécifique en Rdc.
Pétronelle Lusamba