Les acteurs du secteur des ressources extractives des pays africains mettant en œuvre l’ITIE se réunissent depuis le Jeudi 8 Juin 2023 à Saly au Sénégal dans le cadre de la 8ème édition de la conférence Afrique de la coalition Publiez ce que vous payez.
Les parties prenantes réfléchissent pour apporter des solutions idoines à la crise climatique et développer la résilience face à la transition énergétique. Dans ce contexte de crise mondiale , les femmes et les filles subissent des effets dévastateurs tout en bénéficiant des avantages marginaux. Les droits des femmes sont de plus en plus violés. Le secteur extractif est est le plus indexé car il favorise la violence sexiste, le travail faiblement rémunéré y ajouter le retrait des droits à la terre et des moyens de subsistance.
Quatre dames actives dans le secteur extractif dont Mame Diarra Ndiaye coordinatrice régionale de la gouvernance des industries extractives d’Oxfam Afrique de l’Ouest , Lucie Kabré présidente de l’association des femmes du secteur minier au Burkina Faso (AFEMIB) , Fatima Mimbire présidente de PCQVP Mozambique et du comité de pilotage pour l’Afrqiue et Aïda Diop présidente de women in Mining Sénégal ont sous la direction du journaliste Elie Kaboré démontré comment leurs structures s’organisent pour outiller les femmes à affronter la transition énergétique.
Signalons que les hommes et les femmes ne subissent pas les mêmes impacts par rapport aux opportunités. Les pesanteurs socio-culturelles sont des obstacles majeurs dans ce contexte, d’où il faut créer des espaces alternatifs pour permettre aux femmes de faire entendre leurs voix.
D’après Madame Kabré, les femmes doivent être renforcées en capacité afin d’être en mesure de très bien revendiquer leurs droits. Elles doivent être sensibilisées à la base pour participer aux prises de décision.
Pour sa part , Madame Diarra Ndiaye a indiqué que les financements verts doivent servir à autonomiser les femmes pour éviter la victimisation.
<<La transition doit être repensée pour que la voix de la femme compte. Il faudra donc des alliances fortes pour arriver à influencer les décideurs>> A-t-elle souligné.
Rappelons qu’Oxfam mène déjà une campagne pour que les femmes du secteur minier bénéficient effectivement des fonds qui leur sont alloués tel que le veut le code minier.
Flore KAYALA MUKALA