Depuis près de 25 ans maintenant, de nombreux ménages congolais ont adopté le pondu moulu. Dans tous les marchés Kinois , l’on compte au moins 5 moulins à Pondu. Une activité très lucrative pour ses opérateurs car les feuilles de manioc « Pondu » sont raffolées par tous les ménages kinois. Ces moulins sont pour la plupart fabriqués en matière plastique. De part sa structure, le moulin à pondu n’est qu’en réalité un mortier en plastic , un seau le plus souvent contenant un laguiole qui découpe les feuilles sous l’impulsion d’un moteur. Cependant, ce dispositif culinaire présente des dangers pouvant causer de gros torts à la santé.
Le plastique est composé de nombreuses substances chimiques pouvant altérer notre santé. Il ne faut cependant pas bannir ces récipients. Il suffit juste d’appliquer quelques précautions. L’idéal serait de jeter les récipients quand ils commencent à se dégrader.
Un autre risque sanitaire est le cisaillement. L’opérateur peut être victime d’une blessure par cisaillement, doigts écrasés. Pendant l’accident, une quantité de sang peut être mélangée aux feuilles de manioc. Fort heureusement, toutes les recherches scientifiques ont prouvé que le sang n’était pas un vecteur de contamination de la nourriture. Le risque serait donc du point de vue hygiénique.
Pour un meilleur travail, les opérateurs utilisant ces machines devront dorénavant utiliser des gants de protcetion lors
de la manipulation et entretenir ces récipients en plastic avant et après usage en vue de prévenir tout risque d’intoxication. Le mieux à faire c’est de changer carrément de récipient après une période donnée.
Flore KAYALA MUKALA