
En République démocratique du Congo, ce sont principalement les
femmes qui se chargent au premier chef d’assurer
la sécurité alimentaire et l’équilibre nutritionnel de
leur famille. Excellentes agentes économiques, pleines de résilience et d’astuces, les femmes congolaises ont renversé les obstacles persistants à l’égalité entre les sexes pour assurer la santé, l’éducation et la sécurité économique de leur famille. Il a été constaté et approuvé par des chercheurs que dans différents pays , l’augmentation de la part des revenus du ménage gérée par les femmes influence les dépenses d’une façon bénéfique pour les enfants, qu’il s’agisse de revenus propres ou de transferts d’argent .
Fort malheureusement, la femme agricultrice congolaise reste confrontée
à différentes contraintes quant à son autonomisation économique, dans un contexte, par ailleurs,
d’une agriculture de subsistance, pratiquée à l’échelle individuelle et familiale, et affectée par les
changements climatiques. Hormis la discrimination dans l’accès durable et sécurisé à la terre dont elle est victime, elle fait également face à un faible encadrement technique et une discrimination dans l’accès à la technologie de l’information ajouter un accès limité au crédit agricole.
Pour une meilleure prise en compte du genre dans le développement durable, la mise en place des mécanismes d’accompagnement des femmes est vivement souhaité en vue d’autonomiser les entrepreneures du secteur .
Signalons que les avancées réalisées à ce jour par le gouvernement congolais avec l’appui des institutions de financement du secteur agricole mettant en place des lignes de crédit ont stimulé plus des femmes exerçant dans le secteur accroitre leur rendement.
Flore KAYALA MUKALA