Les membres du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies dans la salle des dialogues.
Le rapport sur la justice transitionnelle en RDC présenté par les experts internationaux des Nations Unies sur le Kasaï à Genève. C’était lors du dialogue sur la situation des Droits de l’homme en RDC en marge de la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme le 30 mars dernier.
Dans ce rapport, il a été démontré que la RDC accomplit des efforts dans l’accompagnement de la justice transitionnelle qui a commencé par le Kasaï avec l’affaire Kamwina Nsapu. Un mécanisme judiciaire qui est appuyé par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme de la MONUSCO.
Du côté de la RDC, avec l’initiative du projet national de la justice de transition, des projets dans 9 provinces pour savoir qui poursuivre et comment le faire mais aussi ; les recrutements des nouveaux Magistrats démontre l’engagement salué du pays pour lutter contre l’impunité.
Au-delà de la portée nationale, il y a l’aspect régional qui vient de s’ajouter dans l’optique de lutter toujours contre l’impunité des crimes à portée régionale commis en RDC.
Les réactions des membres.
Après la présentation du rapport sur le mécanisme de la justice transitionnelle, les réactions des membres ont tourné dans le sens de saluer l’évolution de la lutte contre l’impunité en RDC.
Dans une des interventions, il a été démontré que la crise sécuritaire que traverse la RDC est parmi les crises des violations des droits humains les plus oubliées au monde. A cela, l’appel à la solidarité internationale a été réitéré pour aider le pays à sortir de l’insécurité qu’il traverse.
Une autre intervention était allée dans le sens de donner l’alerte sur les violences sexistes dont sont victimes les femmes et filles dans des zones en conflits armés.
Une situation qui mérite l’attention des pays de la région d’aider la RDC à lutter contre cette situation qui met en mal, les droits des femmes et filles.
Et la RDC…
Dans son mot, l’Ambassadeur de la RDC Paul Empole a remercié les orateurs pour leur reconnaissance aux efforts entrepris par le pays.
Il a prouvé la détermination de la RDC s’agissant du respect, de la promotion, de la protection et de la mise en œuvre des droits de l’homme.
« Le Gouvernement a opté pour la libéralisation des espaces de manifestations publiques, des libertés d’opinion et de pensée afin de garantir la liberté d’expression, surtout en cette période pré-électorale. La lutte contre le discours de la haine demeure aussi une priorité en RDC. Comme l’a affirmé le Président de la République dans son discours du 27 février 2023 devant le Conseil des Droits de l’homme. Preuve qui atteste que le Gouvernement reste ferme contre tout individu et groupe d’individus qui tiendraient un tel discours et réitérant sa demande à toute personne, organisation ou partenaire extérieur de la dénoncer. C’est pourquoi, la justice congolaise appliquera dans toute sa rigueur les lois de la République aux auteurs des propos d’incitation à la haine tribale ou ethnique », a-t-il affirmé.
Recommandations.
Bien que les efforts déjà accomplis par la RDC ont été salué, il a été démontré que la RDC et parmi les rares pays au monde qui retiennent encore la peine de mort. Il y a des condamnations à la peine de mort a insisté l’orateur concernant la question.
Dans la logique de son intervention, il a démontré que la situation sécuritaire que traverse la RDC actuellement couplée à la peine de mort est une situation grave contre les Droits de l’homme.
« Que cette peine de mort ne soit pas utilisée pour la répression électorale comme la RDC est déjà dans la phase pré-électorale qui a débutée avec la révision du fichier électoral ».
Il a été recommandé en outre, la mise en place des recommandations du rapport mapping car les femmes violées et blessées méritent des réparations.
Trésor Mpanda.