Forage, Open pit, concassage, camionnage et entreposage sont parmi les étapes de l’exploitation minière produisant une grande quantité de poussières souvent très nocives. A ce problème persistant depuis plusieurs années, l’avènement du changement climatique est venu enfoncer le clou. Les modifications de la structure des vents, les sécheresses notamment de l’eau, la perte de végétation exposant le sol à l’érosion et entrainant la mauvaise stabilisation du sol sont là les défis liés au Climat que l’exploitation minière doit relever.
La demande croissante des minéraux critiques avec la mutation vers l’énergie propre est une forme de pression supplémentaire sur les opérations minières qui pourrait entraîner une augmentation remarquable des émissions de poussière. Notons que l’entrée dans le capitalisme verts s’annonce également intensive en extraction des ressources minières d’où l’urgence de protéger les populations autochtones, premières victimes de ce désastre.
Outre la déclaration universelle des nations unies de 2007 qui encourage la participation pleine et entière des peuples autochtones pour toutes les questions qui les concernent, la loi Congolaise N°22/030 du 15 Juillet 2022 prévoit la prise en compte quasi totalitaire des droits de ce peuple.
L’application d’une bonne politique en ce qui concerne la responsabilité sociétale des entreprises mettant en avant les moyens de résilience contre le changement climatique pour une exploitation minière saine est plus qu’urgente .
La sonnette d’alarme est tirée pour contourner ce danger afin d’éviter de tomber dans le « racisme toxique » tel que démontré par la sociologue Dorothy Nelkin dans ses études Nelkin 1981 et Gamble 2006).
Flore KAYALA MUKALA